Association des Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami(e)s Contre la Guerre

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A l’université Bretagne Sud. L’association 4acg, héritière de l’esprit du Général de Bollardière

dimanche 4 décembre 2011, par Webmestre

A l’Université de Bretagne Sud ( UBS ), à Lorient, le jeudi 20 octobre 2011, le film d’André Gazut « Jacques de Bollardière et la torture » a été projeté. Cette soirée avait été organisée par Armelle Mabon, professeur à l’UBS et membre du CERHIO ( Centre d’Étude et de Recherche Historique de l’Ouest ) qui avait organisé en mai 2010 un colloque sur Germaine Tillion.

Yves Boucher et Emmanuel Audrain

Le film était présenté par Emmanuel Audrain. Cette projection entrait dans le cadre de l’élaboration d’un nouveau projet de film d’Emmanuel Audrain, actuellement en gestation, établissant la filiation entre les positions prises par le général de Bollardière contre la torture en Algérie et les actions menées aujourd’hui par les 4ACG.

Une quarantaine de participants, étudiants et personnes extérieures à l’UBS, étaient présents à cette soirée.

Après la projection, aux questions posées par les spectateurs sur le film, des précisions ont été apportées par Simone de Bollardière, toujours aussi vive et engagée. Les étudiants étaient surtout intéressés par les engagements de Jacques de Bollardière tout au long de sa vie.

Simone de Bollardière et Gilles Champain

Puis un débat s’est engagé entre la salle et des membres de la 4ACG : Gilles Champain, Loïc Collet, et Yves Boucher qui ont apporté leurs témoignages sur ce qu’ils avaient vécu durant cette (leur) guerre d’Algérie. Loïc a relu un texte qu’il a écrit en 2000 pour le journal « L’humanité ». Un texte lucide et émouvant.

Les interventions ponctuelles de Simone de Bollardière éclairaient de façon très intéressante et originale ces témoignages.

Au cours de ces échanges, un ancien appelé en Algérie, présent dans la salle, a dit que lui aussi, mais sans les préciser, avait vécu des situations très dures durant cette période. Il n’en avait jamais parlé à sa femme. Elle était assise près de lui !

A la sortie, nous lui avons donné, ainsi qu’à quelques personnes intéressées par l’association, la plaquette de la 4ACG. Dans un premier temps il l’a refusé : « J’ai déjà assez donné comme ça, alors maintenant c’est fini ».

Il a finalement accepté de la prendre.

Il reste encore des plaies ouvertes, à vif.

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